Mauritanie

Les étapes au jour le jour


A chaque fois que nous pourrons, nous mettrons en ligne un message pour décrire en quelques mots notre étape du jour. Vous aussi, vous pouvez nous envoyer un message à l’adresse :  ailes.du.sud@free.fr

Quelques photos…

Les photos

    • 13 Octobre : SEVILLE – TOULOUSE
      Hier soir, nous avons déambulé comme il se doit dans cette merveilleuse ville qu’est Séville. Nous avons évidemment testé quelques Cervecerias. La soirée ne s’est pas terminée comme on en avait l’habitude tout simplement car la densité de taxis à Séville est nettement plus faible que celle de Laayoune ou St Louis. Nous avons un peu galéré pour rentrer à l’hotel
      Aujourd’hui, départ à l’aube de Séville. Après les formalités finalement encore plus lourdes qu’aux Maroc (pour d’autres raisons – sécurité oblige) nous décollons vers Madrid. Nous découvrons en vol la complexité de l’arrivée. Heureusement nous avions 1 heure pour gérer tout ca. On arrive donc sans encombres mais avec pas mal de phraséologie en cours de route sur Madrid Cuatro Vientos. L’aérodrome (ou aéroport d’ailleurs) est quasi dans la ville, nous survolons les immeubles à 500 ft, impressionnant! A l’arrivée c’est la grosse surprise, il y a au moins 200 avions et hélicoptères tout confondu sur la piste. Il y a des militaires, des civils, la police de l’air, les médecins, enfin bref on n’est pas tout seul. On a d’ailleurs mis un certain temps pour trouver une place libre pour notre escale technique. Vraiment très impressionnant. Après le refuelling et quelques tapas, nous repartons pour notre dernière étape, vers Toulouse. Le ciel est toujours bleu.
      Ah, enfin, quelques décisions à prendre en arrivant ce soir sur les Pyrénées, il y a des cumulus accrochés aux sommets. Après quelques zig zag nous passons la frontière.
      Et voila, nous voila en France! Nous posons à 18H20 sur la plate-forme de Toulouse Lasbordes après 50 heures et 20 minutes de vol et 15 jours de dépaysement.
      Encore merci a vous tous de nous avoir suivi sur ce périple, merci pour vos mails d’encouragement et bien sur un énorme merci à nos sponsors de nous avoir aidé à réaliser ce voyage.

 

    • 12 Octobre : ESSAOUIRA – RABAT – SEVILLE
      Hier soir, nous avons fait la rupture dans un bouiboui local histoire d’echapper aux touristes. On se croyait blindé mais… nous avons quand meme ete surpris quand, dans cette toute petite piece qui tenait lieu de restaurant, notre voisin de derrière a roté comme on n’avait jamais entendu auparavant, tout ca ponctue d’un amdulla de rigueur et que le meme mec nous a prié de l’excuser quand il a allumé une cigarette juste après. Quelle classe.
      Fin de la soiree apres la visite du port de pêche et de son fameux Barracuda qui quand on le peche sort, d’aprés un local, avec le nom de Mahommet tatoué juste derriere les ouies. On n’a pas bien compris mais on souri en signe d’approbation.
      Ensuite grillade de poisson, dorade, dorade rouge, sole et seiche, un régal.
      Ce matin, départ a l’aube pour un périple de 4 heures de vol prévus. Finallement, les 2 premières heures se sont transformées en presque 3 après avoir evite toutes les zones interdites de la region de Casablanca/Rabat. Ce cheminement VFR est vraiment super lourd, on leur a d’ailleurs dit en arrivant. On a compris egallement que le gars de la tour avait craqué pour juste 2 VFR dans le circuit. Je lui propose un petit stage a Lasbordes, il relativisera.
      Apres d’apres negociations nous avons reussi a se faire apporter 3 sandwitch version plateau Air France et heureusement accompagnes de tres bon gateaux Marocains, merci Said.
      On poursuit sur Seville apres un demarrage laborieux heureusement aidé par un mecano qui bossait par la. Ca y est on a de nouveaux trucs et astuces pour les demarrages a chaud.
      Arrivee sur Seville a 18H00 locale, on vient de se prendre 2 heures de decallage et on est super jetlagués.
      Ce soir, enfin notre premiere biere pression avant le couche du soleil, c’est quand meme beau l’Europe.
      Demain soir arrivee prevue a Lasbordes vers 17H30 apres escale a Madrid Quatro Vientos (code OACI : LECU).

 

    • 11 Octobre : LAAYOUNE – ESSAOUIRA
      On confirme, le Tajine de l’aéroport de Laayoune est toujours aussi bon surtout quand il y en a pour 12. Il semblerait qu’on ne se soit pas compris avec le serveur : on a commandé 3 Tajines et pour eux, un tajine c’est pour 4. On a donc pu se rassasier amplement!
      Aujourd’hui, grève de la météo, nous utiliserons donc les cartes de la veille en extrapolant, météorologues que nous sommes sur les conditions du jour.
      RAS sur le vol, vent de dos sur le parcours au FL075, qui nous a fait arriver sur Essaouira en 3 heures de temps. Nous avions juste à éviter deux zones P (Prohibited) sur Agadir ainsi que des essais de tirs en mer, aussi autour d’Agadir. Après avoir jonglé un peu entre Canarias, Agadir et Essaouira à la radio et avec un vent de 17 Kt dans l’axe, nous avons terminé notre périple.
      Côté intestins tout est apparemment revenu dans l’ordre.
      Nous revenons à grand pas vers la civilisation, Essaouira est une ville très touristique et nous n’étions plus habitués à être plus de 3 dans « notre » hotel.
      La météo sur les 2 prochains jours semble nous etre favorable et nous remonterons certainement par Madrid via une étape à Seville demain soir, inchalla.

 

    • 10 Octobre : NOUADHIBOU – DAKHLA – LAAYOUNE
      Hier soir, nous avons été avec Boutou vers l’internet café, comme d’hab, direction le cyber et ensuite histoire de se mettre en condition pour le lendemain, direction la cerveceria locale, EL SOMBRERO! Pour nous changer des Tajines nous avons craqué sur des calamares à la romana… un délice! Sauf Eric qui commencait a nous lacher, mais on reviendra la dessus plus loin…
      Ensuite avec Boutou nous avons été visiter la SNIM (société Nationale Industrielle et Miniere) qui exploite les mines de fer de Zoueratt. Cansado est une ville dans la ville avec ses propres commerces, ex cinema (tué par la parabole en Afrique), logements et complexe sportif entre autres. Mais la soirée n’était pas fini car Eric avit eu la bonne idée de mettre la télé sur TV5 Monde ou apparaissait en gros titre : EADS, changement à la tete d’AIRBUS. Y’a vraiment des fois ou on a envie d’être loin de tout ca!Ce matin départ a l’aube pour un long périple. Après avoir salué nos amis Mauritaniens (Boutou et Telmidi) nous partons pour Dakhla. Voyage sans encombre à 120Kt au FL055, CAVOK pour changer, nous commencons à maitriser de mieux en mieux la machine surtout quand nous faisons des longue finales qui débutent à 80 Nautique de l’aéroport que Laurent apprécie tout particulièrement.
      Nous pouvons confirmer les conso à 30 l/h en croisière et nous sommes à 1 litre près sur les épreuves de conso!
      Pause à Dakhla. Vu les déboires de la veille, nous laissons le moteur refroidir. Non, nous n’avons pas essayé le ti punch dans le moteur bien que les méthodes de démarrage à chaud restent d’un grand mystère pour nous. Pour passer le temps, pauvres de nous, nous partons au Sahara Regency et plus précisément à la piscine sur le toit terrasse. Dure vie, heureusement, nous nous faisons monté un thé et des sandwitchs que nous mangeons vautrés dans les fauteuils en cuir et ronce de noyer de l’hotel.
      Eric commence a essayer les toilettes de tous les endroits que nous traversons, nous commencons a nous inquieter un peu. Merci l’Arestal.
      Deuxième phase, Eric reste à l’arrière, au cas ou… et nous partons vers Laayoune. La température d’huile à 75°C, le moteur redémarre du premier coup. Mêmes paramètres et nous atteignons Laayoune après 2H20 de vol en suivant une cote mi mer mi desert avec toujours du sable à perte de vue. Sur la dernière heure ca devient critique pour notre passager et on essaye de lui racconter des histoires droles pour qu’il oublie ses problèmes d’intestin. A l’arrivée nous sommes obligés de revoir nos plans. Nous décidons d’abandonner l’escale aux Canaris et stopper pour une nuit de convalescence à Laayoune. Nous retrouvons nos petites habitudes et commandons un tajine à l’aéroport pour ce soir. On en bave déja (merci Eric Delga).
      Bref, nous continons notre remontée vers la France dans une ambiance de vol local, malheureusement sans trop de surprises, on commencait à s’habituer aux improvisations!
      Demain, direction Essaouira, 3H30 de vol.
      On lit vos mail tous les soirs, c’est génial de nous savoir suivis et lus (il parait que ca ressemble aux aventures de Tintin en Afrique, dixit Alain).

      Pour ceux que ca peut interressé, sur le dernier LEBJAOUI (petites annonces Mauritanniennes), LA BOURSE ABOU BAKER SADIGH propose
      – une maison SOCOGIM prêt de la mosquée TAWBA sur goudron à 7 500 000 UM (23000 euros)
      – une maison au 1er robinet, au carrefour 1/2 parcelle à 3 000 000 UM (faites le calcul…)

 

    • 09 Octobre : ST LOUIS DU SENEGAL – NOUAKCHOTT – NOUADHIBOU
      Après un réveil difficile, nous partons visiter le musée de l’Aéropostale dont s’occupent entre autres Jacques Blandy, Thierry Sentous et son épouse. Ce sont 6 musées qui ont été ouverts le long de la Ligne. Le nombre de documents qui y sont exposés est impressionnant. Une salle philatélie, une salle Mermoz et une pour St Exupery. C’est toujours aussi passionnant de relire leurs aventures surtout quand on survole les mêmes régions qu’eux 70 ans plus tard.
      Nous partons ensuite vers l’aérodrome pour un vol en direction de Nouakchott notre première escale technique. La météo, dont nous n’avons pas tellement parlé jusqu’ici est toujours aussi clémente. Ciel bleu et pour aujourd’hui un vent du nord. Nous décidons donc de voler au niveau 55 pour profiter de vents plus favorables. La température au sol à midi, heure de notre décollage est de 35 degrés avec un taux d’hydrométrie que j’estime à 99% !
      Un vol sans accrocs, comme d’habitude. Nous arrivons à Nouakchott sous 38°C et commençons la ronde des passeports et du refuelling. Tout ce passe exceptionnellement vite et bien. Sur le tarmac sont garés 3 hélicoptères d’une société parapétrolière qui exploite depuis 7 mois un gisement de pétrole offshore sur une barge mobile à 60 km de la cote.
      Il est temps de partir car il nous reste encore pas mal de chemin jusqu’à Dakhla. Malheureusement, après 7 tentatives de démarrage du moteur, nous capitulons et décidons de le laisser refroidir. Nous partons vers l’aérogare pour faire passer un peu le temps et tombons sur le personnel de l’office du tourisme. La, après avoir entamé la conversation, une dame nous propose de nous emmener acheter du Bisap (la fameuse boisson à base de fleurs d’Hibiscus) et de nous expliquer comment le préparer. Nous partons donc avec elle vers le marché de Nouakchott. Après avoir fait notre marché, nous partons chez elle. Nous rencontrons son mari et ses deux enfants et commençons notre formation au Bisap. Nous apprenons que son mari est l’ancien directeur de police de l’aéroport de Nouakchott. Notre formation terminée et après avoir goûté la version chaude et la version froide de la préparation, il nous ramène à l’aéroport. La, aucun problème de formalité, nous étions bien accompagnés !
      Le moteur, à 60°C redémarre nettement mieux ! Nous avons quand même perdu 3 bonnes heures dans tous ca. Nous découvrons alors que nous sommes 2 dans le circuit à notre grand étonnement (on n’est plus habitué aux tours de piste à 7 de Lasbordes !). Il y en a un qui fait des tours de piste en … DC3 , un Dakota! Nous sommes évidemment tous sciés en le voyant faire des touch and go avec une facilité déconcertante avec 13Kt de vent de travers.
      Départ pour Nouadhibou, alignement en numéro 2 derrière le DC3 et nous décollons. Ce sera finalement notre dernière escale de la journée, nous posons pile 15 minutes avant le coucher du soleil après avoir survolé la cote Mauritanienne et le Banc d’Arguin. La c’est la grosse surprise, vent frais et 20°C après à peine 300km depuis Nouakchott. Heureusement notre ami Boutou vient faire la coupure avec nous près de l’avion avec une Harira bien chaude (soupe traditionnelle de la rupture du jeun en période du Ramadan). Tout le monde est aux petits soins avec nous et l’ensemble des formalités et du fuel étaient fait en 10 minutes. Sur ces terrains on à maintenant l’impression d’être à la maison.
      Lutz, si tu nous lis, nous récupérons ta veste mais ton téléphone portable a malheureusement disparu.
      Départ en ville avec Boutou pour un Internet café et un bon resto à suivre. Demain nous prévoyons encore une belle journée jusqu’à Fuerteventura aux Canaries.

 

    • 08 Octobre : Etape à ST LOUIS DU SENEGAL
      Hier soir, nous avons été voir les équipages du Rallye Toulouse St Louis qui dinaient au Flamingo, le restaurant du mythique hotel de la poste. C’etait sympas de revoir nos potes Toulousains et tous les membres de l’organisation qui ont ete a l’initiative de cette passion que nous avons maintenant pour l’Afrique.
      Aujourd’hui, nous sommes allés à l’aérodrome pour préparer notre avion pour la longue étape de demain (vers Dakhla)
      Nous sommes tombé sur Lutz, un pilote Belge, en provenance directe de Bruxelles, à destination de Sali à St Louis pour une etape technique. Seul à bord de son ULM il est parti il y a une semaine et le plus dur a été de s’extraire de la météo francaise. C’est dans ces moments la qu’on prend conscience de notre jeunesse en la matière.
      Nous rencontrons aussi Marc et Michelle, des expatriés en balade. Nous passerons la soirée avec eux.
      Nous passons l’après midi à visiter la ville (Georges et Gerard vous avez le bonjour de Fodé) et à faire un pélérinage obligé à l’hydrobase.
      Ensuite, direction le cyber cafe ou nous allions passer 2 heures pour rien. Entre les bugs divers et variés, une fermeture avant l’heure et le lendemain une panne d’électricité generale sur la ville, ce fut un echec. Nous nous rattrapons ce soir. Nous terminons la soirée sur le toit terrasse de l’hotel devant un ti punch que Eric (Reunionais d’origine) nous reclame depuis le départ!

 

    • 07 Octobre : TIDJIKJA – ST LOUIS DU SENEGAL
      Nous voici de retour sur les ondes apres quelques jours d’absence. Les Internet Cafe ne sont pas encore arrivés dans ces coins reculés de la Mauritanie que nous venons de quitter. On nous a expliqué que certains s’etaient lancés mais sans grand succés…
      Nous remettons donc à jour ci dessous les épisodes précédents.
      Aujourd’hui, après une visite de la vieille ville de Tidjikja et quelque emplettes nous partons vers l’aeroport. Nous envoyons Laurent pour terminer les papiers avec les autorites locales. En effet, notre arrivée sans plan de vol de la veille en a surpris quelques uns, mais sans plus finalement.
      Nous réglons les details financiers avec Abdala, le gardien de l’avion, enlevons les scotchs sur les reservoirs de l’avion (confiance oui, mais quand meme), et rangeons tout notre bins que nous n’arriverons certainement jamais à maitriser. Nous deposons le plan de vol par telephone vers le gars d’Atar et pour etre large, nous visons un decollage une heure plus tard. 30 minutes, 45, 1 heure, Laurent n’est toujours pas revenu!
      Finalement 1H15 plus tard, il nous explique qu’il a ete emmené par la police chez le frère du Cher (le grand Marabou d’Atar), responsable de la sécurite du territoire du Tagant (DST locale) pour prendre un thé et expliquer en detail nos intentions touristiques. Cette petite plaisanterie nous a fait poireauter 1 heures sous le cagnasse avec Eric en se demandant ce qu’il avait bien pu arriver a Laurent et nos passeports. Mais les principes de ces regions sont que celui qui est en retard a certainement ses raisons et le rituel du the etant regit par la regle des 3j (Jar, Jmaha, jma) on ne pouvait pas faire autrement.
      Depart vers St Louis. Nous decollons pour un cap ouest sud ouest toujours en essayant de suivre les routes ou pistes, ce qui est loin d’etre evident. A force de points GPS sur les cartes ONC,nous parvenons au fleuve Senegal. Les paysages changent completement, on commence a voir du vert et meme parfois de tres grande plantations. Eric nous explique qu’il faudrait eviter de bouger tout le temps ce put#{#! d’avion et si ca continue il sera obligé de nous faire part de son mécontentement au travers des sacs à gerbe. Dans un etat mi figue mi raisin nous parvenons (en arretant de suivre tous les meandres du fleuve) à St Louis. C’est pour nous une étape riche en émotions car c’est la que nous etions exactement 4 et 5 ans auparavant. On est un peu a la maison et les 20 petits marchands locaux autour de nous en face de l’hotel de la poste sont la pour nous le rappeler! Ce soir nous logeons a l’hotel La Residence, avec une nouvelle pensee pour Hub, qui a partagé avec nous la chambre 301, sur la terrasse, il y a 4 ans quasi jour pour jour. Hub, la Flag est toujours aussi bonne.

 

    • 06 Octobre : ATAR – TIDJIKJA
      Retour vers Atar de bon matin, l’epreuve du refuelling nous attend : objectif, mettre 200 litres de 100LL dans les ailes et nos deux gericanes a partir d’un bidon plein le tout avec une gaine electrique. On s’y met à 6 pour monter le bidon sur un autre vide (voir photos a notre retour) et a force de syphonage nous arrivons a nos fins. Nous rangeons tout dans l’avion et mettons en route. Message radio et la, rien! Gros dilemne, on fait quoi? Nous decidons de partir vers Tidjikja, partant du principe que le chef d’escale avait tous les plans de vols (ecrits 2 jours plus tot). Apres un vol de 3 heures nous arrivons seuls sur une piste parfaite au milieu d’un decor tres épuré. Le gars de la SAM arrive enfin (Societe des Aeroports de Mauritanie). Nous partons avec lui vers l’hotel des Caravanes a pied sous 45 degres a l’ombre, sans ombre! Nous mettons environ 3 minutes pour negocier le prix, visiter la chambre et nous coucher pour une bonne sieste.
      Nous faisons la rupture du jeun avec 3 gars, dont l’un est le frere du gars de Atar qui devait declencher le plan de vol ce matin. C’est bon de se sentir en famille! Nous enchainons sur le traditionnel Tajine (depuis 3 jours) et les thés associés et partons toujours avec notre hote a la recherche d’un poste Internet pour essayer de vous donner quelques nouvelles. Nous constatons que la connexion etait tres lente dans l’apres midi et inexistante ce soir, peu etre du sable ou des margouillats!

 

    • 05 Octobre : Etape à Chinguetti
      Depart ce matin vers Chinguetti en 4 x 4.
      Sur une piste caillouteuse, parmis les dromadaires, les chevres, les anes et les douaniers, au bout de 2 heures de route nous arrivons dans cette petite ville perdue au milieu du desert. Juste avant d’y arriver, nous faisons un pelerinage indispensable sur la mythique piste de Chinguetti. C’est avec une emotion certaine que nous foulons ces 1200m de laterite sur laquelle avec un peu plus de fuel nous aurions pu poser notre PA28. Domage… nous reviendrons, inchalla. Les paysages et les couleurs sont magnifiques. Des rouges intenses, du sable a perte de vue – dunes dunes rien que des dunes. Nous partons à la decouverte de cette ville chargee d’histoire, la 7ieme ville de l’islam, nous visitons l’une des 12 bibliotheques avec un type super qui nous emmene de 777 jusqu’a nos jours au travers d’aventures extraordinaires. Nous avons meme eu droit a un petit poeme en arabe bien sur.
      Nous nous mettons a la recherche du dispensaire ou nous emmenerons notre cargaison de medicaments. Ce sera pour un peu plus tard car la rupture est proche. Nous prenons le the ainsi que quelques victuailles localles, le zrig et le bissa (boisson a base d’hibiscus).
      Apres nous partons vers le dispensaire espagnol ou nous deposons notre chargement. Quelques photos et l’infirmier de garde nous remercie, nous repasserons demain car laurent a un aphte (ca va, on s’en tire bien cote maladies!)
      A notre retour nous partons dans le desert avec notre guide. Nous marchons un peu sous les etoiles et la pleine lune. A notre retour, nous sommes attendus avec un the, notre guide avait tout le kit dans la voiture. Quelles classe un the en plein desert!

 

    • 04 Octobre : Etape NOUADHIBOU – ATAR : Le match !
      Apres une bonne nuit de repos dans un hotel ou nous sommes a nouveau seul (bien sur a la grande epoque, l’hotel etant plein!) nous prenons les airs vers Atar. Paysages merveilleux le long de la frontiere Marocaine tout en suivant la ligne de chemin de fer. Nous rencontrons quelques trains, quelques 4 x 4 mais globallement il n’y a pas grand monde dans ce secteur. Enfin, nous arrivons a ATAR. Le commite d’acceuil est al comme d’habitude avec quelques 6 gars a trouner autour de l’avion. On leur explique qu’il faut nous donner 5 mn le temps de nous remettre du voyage. Nous constatons avec une joie a peine dissumulée que le bidon d’essence est la! Ouf!
      Nous partons a l’hotel avec Sid’Ahmed notre guide, le prof de francais, taxi, et un peu tout en fait… Il nous emmene dans les meandres de Atar a la recherche des educateurs sportifs. Comme d’habitude nous reveillons tout le monde la dedant (Ramadan oblige) mais ils adherent a notre projet et nous proposent de nous retrouver le soir vers 21H le temps d’organiser un petit quelque chose.
      Le temps de visiter un peu la ville, de s’acheter des boubous (on vous montrera au retour!) et de faire la coupure et nous voila parti vers le terrain de foot.
      La, c’est l’apotheose, nous sommes recu comme des rois, fauteuils presidentiels et environ 70 personnes, joueurs et spectateurs. Deux equipes de juniors super fiers de jouer pour l’occasion. laurent donne le coup d’envoi. De belles actions, la majorite des joueurs sont pied nus, ils se donnent a fond. Score final, 2 – 2 (Laurent demande ce que le TFC a fait a Marseille, car ici pas de nouvelles!). Tout le monde applaudit et nous procedons à l’ouverture des cartons de chaussures. Les educateurs sont super contents de ce qu’on leur apporte. Nous faisons quelques photos et nous les quittons
      Nous sommes tres fier de ce que nous venons de faire, ce resultat depasse nos esperances. Toutes les chaussures sont entre de bonnes mains.

 

    • 03 Octobre : LAAYOUNE – DAKHLA – NOUADHIBOU
      Ce matin nous avons eu l’honneur de dejeuner avec le commandant d’aerodrome de Tarfaya, M Jean Pierre Gronti.
      RV sur le terrain pour un depart vers Atar via Dakhla. Le voyage est magnifique, des dunes partout, quelques cabanes de pecheur sur la cote atlantique et des dunes, et des dunes…
      Arrivee a Dakhla sans encombres malgres quelques efluves d’essence dans l’avion, non, nos bidons ne sont pas completement etanches.
      Laurent part aux papiers, confiant. Phil a la meteo et Eric s’occupe du fuel. Tres vite nous nous retrouvons pour une reunion au sommet dans le bureau du militaire commandant l’aeroport. Les choses n’allaient peut etre pas se passer comme prevu, nous commencons a nous habituer aux deroutements. Une frontiere militaire armee, le long du sahara occidental empeche quiconque de passer par la, quel que soit le sens, le moyen de transport ou la nationalite. Les negociations se terminent rapidement apres un appel au colonel de la base de Laayoune qui tranche sur l’eventuelle question. On nous impose un parcourt cotier vers Nouadhibou, ainsi la frontiere avec la Mauritanie se passe sans encombres et le probleme du petit avion qui transporte les crampons n’est plus le probleme du Maroc mais celui de la Mauritanie.
      Pose a Nouadhibou a 16H00 apres une journee de 4H30 de vol, nous rencontrons Telmidi, le chef de piste et Boudou le pompier en chef de l’ASECNA.
      Nous faisons les formalites, le petrole, nous donnons les multiples documents possibles, cadeaux de rigueur et enchainons vers la sortie.
      Conduit par Boudou, nous trouvons un super Hotel 12* pour pas trop cher et Boudou nous met en contact avec un de ses copains de Atar, sa ville d’origine. Son ami s’occupe d’une association sportive et est sense nous attendre demain sur l’aeroport d’Atar, de meme que notre fournisseur d’essence Ely et que le responsable de l’hotel DTH qui est aussi prevenu de notre arrivee. Nous ne serons pas seul en arrivant demain.
      Ce soir rupture du jeun a 19H10, faut pas qu’on traine, ensuite couscous sous la tente.
      Bonne nuit a tous.

 

    • 02 Octobre : LAAYOUNE-LAAYOUNE
      Aujourd’hui dure journée… Réveil tardif (pour les habitués du rallye, on a raté le breifing…) mais nous avons bien récupéré ! Arrivés sur l’aéroport de Laayoune en fin de matinée, dépot du plan de vol vers Atar via Zoueratt… Préparation de l’avion, réorganisation du chargement pour caser les 18 litres d’eau nécessaires au survol des régions désertiques. Mise en route … un militaire surgit et ordonne de stopper le moteur ! Commencent alors des négociations vis à vis du trajet ! Après deux heures de discussions, ils nous refusent le passage par Zoueratt : ils nous expliquent qu’il existe à ce niveau là une zone controlée par l’armée algérienne. Rengion sensible et dangereuse interdite pour un vol VFR, tel que le notre, sans parler du front polissario, de l’absence de communication VHF et radar (pour une traversée de 4H…) .
      Devant des arguments aussi dissuasifs, nous revoyons notre plan de vol vers Dakhla. Mais à l’origine nous n’avions pas retenue cette étape car il n’y a pas d’essence. Nous décidons donc d’embarquer 30 litres d’essence (pour les initiés : « 1H de vol au niveau 65, mixturé au pic d’EGT », ça t’en bouche un coin Georges…)
      Il faut donc ressortir, c’est à dire faire les formalités de douane, prendre un petit taxi, aller en ville, trouver les bidons, et tout ça en plein ramadan… Aucun de nous n’ayant encore été qualifié pour le vol de nuit, il est maintenant bien tard pour envisager de partir pour 3H30 de vol !
      Rendez-vous demain pour un départ aux aurores, il est 18H30, dans 10 minutes la rupture du jeun, nous allons enfin pouvoir manger !
      Merci à tous, pour vos mails… et continuez à nous suivre !

 

    • 01 Octobre : FES-MARRAKECH-AGADIR-TARFAYA (Cap Juby) LAAYOUNE
      L’itinéraire initial prévu était de rejoindre Ouarzazate en passant par l’Atlas. Mais après 45 min de vol et après avoir observé avec enchantement des varios de 1500 pieds/min positifs, nous revenons à la réalité en essuyant des varios négatifs de la même ampleur. Un déroutement d’urgence s’impose sur Marrakech. Posés sans encombres, sandwichs rapides sur un coin de table. Décollage vers Agadir, avec du vent plus clément, mais accueil plus mitigé… Redécollage après une escale technique d’une heure vers Laayoune. Nous en profitons pour faire un petit détour et survoler Tarfaya (ancienne aéroplace Cap Juby).
      Prémices du désert, survol de la côte Atlantique et de ses nombreuses épaves sur la plage. Ensuite arrivée sans encombre sur Laayoun poussés par un vent arrière très favorable ! C’est une soirée de repos bien méritée qui s’annonce après 7H30 de vol dans la journée. Soit un total d’environ 2800 km parcourus en 2 jours.
      Laurent profite de cette pause Internet pour faire un bisous à ses 4 filles et son épouse 😉
      Eric en profite pour dire à Lolo : « j’aimerai te voir écrire avec un clavier en arabe !!! »

 

    • 30 Septembre : MURET-CASTELLON-ALMERIA-FES.
      7H55, malgrès des nuages assez bas, nous décollons vers Carbonne en attendant de pouvoir monter pour passer les Pyrénées. Nous passons le Vallier, Andorre et arrivons au bout de 2H30 de vol à Castellon. Casse croute bien mérité au Piguin Burger…
      Décollage et atterrissage après 2H30 à Alméria.
      Tout de Jaune vétus, avec nos gillets de sauvetage retrouvés parmi les crampons et ballons, nous traversons la Méditerranée. Pour Georges : la balise d’Alboran ne fonctionne toujours pas ! La terre marocaine est en vue après une 1H00 de vol.
      Atterissage à FES dernière étape de cette première journée marathon de 7H30 de vol.

 

  • 29 Septembre : Merci à tous ceux qui sont venus nous soutenir et nous encourager par leur presence au pot a La Cigogne à Muret. Merci en particulier à tous nos sponsors, à notre parrain Jean-Louis Akpa Akpro et aux journalistes. Le jour du départ est enfin arrivé